Navigation dans le fonds
Fonds Marius Plamondon
Archives iconographiques
Archives textuelles
Retour à la recherche
Retour à la page d'accueil
Fonds Marius Plamondon
Dates :
1888-1976
Genre de documents :
Photographies, dessins, croquis, esquisses, correspondance, coupures de presse, cartes postales, périodiques, catalogues, contrats.
Cote assigné par le centre d'archives :
P9
Histoire administrative / notice biographique :
Cet artiste canadien est né en 1914 et mort le 3 octobre 1976 dans la ville de Québec. Après avoir passé son adolescence dans l’État du Massachusetts aux États-Unis, il revient vivre dans la capitale. Le 17 août 1944, il épouse Muriel Hall, une soprano populaire de l’époque. Une rue porte son nom dans la ville de Québec. Spécialisé dans les domaines de la sculpture et du vitrail, il contribue à la renaissance des arts au Québec au sortir de la Deuxième Guerre mondiale. Il est un partisan du développement de nouveaux modes d’expression artistique afin de venir compléter l’architecture plus simplifiée de l’après-guerre. Ses vitraux, abstraits et aux motifs épurés, font entrer cet art dans le modernisme. Son œuvre la plus célèbre est la réalisation de dix vitraux entre 1958 et 1978 pour l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal à Montréal. Le jeune Marius Plamondon étudie à l’École des Beaux-arts de Québec, puis va étudier la sculpture en Italie. De 1938 à 1939, il se perfectionne aux côtés du sculpteur Henri Charlier, dans son atelier en France. À partir de 1943, Plamondon enseigne la sculpture sur bois à l’École des Beaux-arts de Québec. De 1947 à 1963, il devient même le premier titulaire d’un cours de vitrail, puis est nommé directeur de l’école, poste qu’il occupe de 1963 à 1970. Parallèlement à sa carrière d’enseignant, il réalise plusieurs projets artistiques, principalement à caractère religieux. Il réalise, en 1940, vingt fenêtres et des statues pour la chapelle du noviciat des Clercs de Saint-Viateur à Joliette. De 1951 à 1952, l’artiste sculpte trois niches destinées à accueillir des images mariales dans la façade la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes au Lac-Bouchette. Deux ans plus tard, les vitraux de Plamondon sont installés dans l’église du Très-Saint-Sacrement à Québec. Plamondon est aussi sollicité pour concevoir des œuvres profanes. Pour l’Université Laval, il réalise, entre autres, la médaille commémorative du premier centenaire de la fondation de l’université, le monument à la mémoire de l’abbé Louis-Jacques Casault, la statue en pierre d’Hermès et le vitrail du Tableau périodique des éléments chimiques d’après Mendeléev. Il est parmi les artistes choisis pour décorer l’intérieur de l’Hôtel Queen Elizabeth en 1958 et il fabrique une sculpture et une médaille pour l’Expo 67. De 1955 à 1956, une subvention de recherche de la Société Royale du Canada lui permet de se rendre en Europe afin de documenter les vitraux anciens et modernes. Dans les années 1950 et 1960, il est également membre de différents jurys de concours organisés par des institutions artistiques. Tout au long de sa carrière, il met son expertise à profit dans diverses associations, telles que l’Association des Sculpteurs du Québec, la Commission des Monuments historiques de Québec et le Conseil d’administration du Musée des Beaux-arts de Montréal. En 1967, Plamondon reçoit une médaille lors des célébrations du centenaire du Canada.
Numéro d'identification du fonds ou de la collection assigné par l'établissement :
P009
Nom du centre d'archives :
Musée national des beaux-arts du Québec
Langue de description :
français
Langue des documents :
français et anglais
Descripteur :
Plamondon, Marius
Édition et responsabilité :