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Fonds Festival de la gibelotte de Sorel-Tracy.
Documents administratifs.
Dossiers comptabilité .
Documents constitutifs .
Expositions .
Panneaux Chanson-thème.
Panneaux scène principale.
Membres du conseil d'administration.
Activités/ Spectacles.
Campagnes publicitaires.
Photographies.
Membres du comité organisateur.
Membre du comité organisateur avec artistes.
Vues des spectacles.
Vues des autres activités .
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Fonds Festival de la gibelotte de Sorel-Tracy.
Dates :
1978-2018.
Genre de documents :
50 panneaux d'exposition. - Env. 3500 documents iconographiques. - Vidéocassettes. - Cassettes sonores. - 4 m de documents textuels. - Env. 50 macarons. - Épinglettes. - 100 diapositives. - 1 disque.
Portée et contenu :
Le fonds contient des panneaux d'expositions témoignant de l'histoire du festival, des photos prises lors des différentes éditions du festival, des documents administratifs, des documents audiovisuels et des enregistrements comprenant une chanson thème préparée spécialement pour l'événement ainsi que divers objets promotionnels.Le fonds témoigne de l'existence du Festival de la gibelotte de Sorel qui a débuté en 1977 et qui se déroule au début du mois de juillet pour une durée de 10 jours habituellement. La majeure partie des éditions ont installé leurs activités au Carré royal, dans le centre-ville de Sorel. Les activités offertes à la population comprennent des spectacles musicaux ou humoristiques, des activités sportives, des activités familiales ainsi que des dégustations culinaires. Plusieurs de ces activités sont payantes et tirent plusieurs dizaines de milliers de spectateurs chaque année.
Cote assigné par le centre d'archives :
P325
Histoire administrative / notice biographique :
Le festival de la gibelotte de Sorel-Tracy. Il changea de nom en 2018 pour Gib Fest.(Histoire du Festival de la gibelotte) : initialement, la recette de base de la gibelotte se composait de lard salé, de pommes de terre, de sel, de poivre, et non pas de poisson, mais de sauvagine (une espèce de canard). Mais les choses devaient changer près de dix ans plus tard. En effet, une nouvelle loi interdisant la consommation de la sauvagine allait apporter des transformations à la préparation de la gibelotte. Celle-ci est donc devenue une sorte de soupe aux légumes: un mélange de pommes de terre, de maïs, de tomates, de carottes, d'oignons, etc. Puis, selon la tradition des Beauchemin, après avoir fait bouillir la barbotte dans l'eau salée, on verse la gibelotte dessus, le tout dans une grande assiette creuse. Pour agrémenter le mets, on peut servir des filets de perchaude rôtis, à part, dans une assiette. Il existe, dit-on, des nuances dans la préparation de la gibelotte selon que l'on soit du nord ou du sud de la région. Par exemple, le poisson peut être cuit au-dessus de la soupe aux légumes, ce qui lui donne une meilleure consistance. Mais, malgré ces subtiles nuances, ce plat continue de faire le délice des connaisseurs et de susciter la curiosité des étrangers.Le festival de la gibelotte a été fondé en 1977, mais la première édition ne fut organisée que l'année suivante. Il s'agit d'un festival qui mélange la culture, les activités sportives et les dégustations culinaires.Le Festival de la gibelotte est un organisme à but non lucratif qui a reçu son accréditation le 12 décembre 1977. Il prit son envol à l'été 1978 avec Michel Lessard, président de l'Association des marchands du centre-ville de Sorel. Ils instaurèrent un festival mettant en évidence le mets exclusif de notre patrimoine, la fameuse gibelotte.De 1978 à 1980, le festival fut itinérant et se déplaçait de Sorel à Saint-Ours. Ce n'est qu'en 1981 que les activités se centralisèrent au carré Royal où les spectacles sous un chapiteau furent un succès. En 1983, déjà plus de 50 000 festivaliers visitent l'événement. Cette même année, un nouveau concept fut développé. Les mordus de jazz se rendirent à la Place du Marché où une scène et une terrasse furent érigées.Au 10e anniversaire en 1987, devant la popularité grandissante des spectacles, le comité organisateur décida de faire bâtir une scène. Avec l'aide d'une subvention du gouvernement au montant de 30 000 $, deux entreprises locales, soit Tremson et Auvents Simard, participèrent à la construction.La gratuité des spectacles depuis ses débuts et le climat économique qui s'assombrissait mirent la survie du Festival en doute. C'est alors qu'en 1988, l'organisation demanda une première contribution volontaire au public qui s'avéra vaine.En 1992, au 15e anniversaire, les organisateurs décidèrent de fixer un prix à l'entrée, soit un macaron au coût de 5,00 $ pour accéder aux activités. Ce fut un succès avec plus de 13 000 macarons vendus et démontrant ainsi que les gens de la région tiennent à leur fête.En 1993, on déplaça la scène du carré Royal sur le terrain de la Maison du Québec afin de maximiser l'espace pour les spectateurs. La place du Marché déménagea au centre du carré Royal et devint la Terrasse Cabaret pour les amateurs de blues et de jazz. En après-midi, on misait sur les activités des journées du Bel âge et des spectacles pour enfants sur la scène secondaire au centre du carré Royal.Plusieurs activités sportives furent organisées par des bénévoles et organismes, dont la randonnée cycliste, les courses à pied pour enfants e,t depuis 25 ans, le tournoi de pétanque et la course du 5 km. L'animation pour enfants, le village des artisans, la vente-trottoir et la Terrasse champêtre s'ajoutèrent à la programmation et se poursuivent depuis un quart de siècle.En 1999, la Place Charles-De Montmagny devint un immense lieu de spectacles où on y aménagea la scène principale. La mise en lumière des silos des élévateurs à grains donna un aspect de toile de fond où plus de 40 000 watts d'éclairage brillaient et offraient aux visiteurs un décor unique. Avec ce déplacement, plus de 16 000 personnes accédaient aux spectacles majeurs. Cette même année, le développement de la scène secondaire au centre du carré Royal donna une place de choix aux artistes et musiciens locaux où des milliers de festivaliers se rassemblaient. Le comité organisateur enregistra un record d'assistance de 200 000 visiteurs.Le budget annuel passa de 24 000$ en 1979 à 700 000$. Dans l'économie locale et provinciale, le Festival a retourné près de 5 millions de dollars uniquement par son budget d'exploitation. C'est plus de 2 millions cinq cent mille visiteurs qui l'ont fréquenté depuis le tout début.En l'honneur de son 25e anniversaire, le Festival de la gibelotte offrit sa propre cuvée de vin et proposa son exposition historique. Située dans le carré Royal, sous un grand chapiteau hexagonal, cette exposition relatait les 25 ans du Festival.En 2002, cinq scènes différentes ont été aménagées. À la Place Charles-De Montmagny fut érigée la scène principale, la scène MOLSON DRY et, pour compléter, on ajouta la scène MÉTRO pour les amateurs de blues. Le carré Royal s'est vu comblé de trois scènes distinctes, soit la Place CAISSE POPULAIRE PIERRE-DE SAURE recouvrant le centre du carré Royal, la Place SAQ, double arabesque située sur la rue Charlotte et le Bistro SAQ avec une terrasse de 80 places, en plein cœur des activités.En 2003, la Terrasse à la gibelotte déménagea sur la rue George et offrit 500 places, des musiques du monde ouvrirent des horizons internationaux, la Place de l'enfance devint un immense terrain de jeux, le Bistro doubla en volume et la scène de Blues s'agrandit.En 2004, le Festival déménagea après 26 années au centre-ville. La 27e programmation eut lieu à l'arrière du Colisée Cardin avec plusieurs nouveautés, soit un village médiéval, une Place de l'enfance repensée et deux fois plus de spectacles. Pour la 28e édition en 2005, l'organisation présenta une nouvelle orientation avec l'historique de Sorel. Le thème " SAUREL DE 1642 À … " présentait en images, la ville de sa naissance à nos jours. Des comédiens locaux personnifièrent les pionniers tels que Pierre de Saurel, Charles Huault de Montmagny, Catherine LeGardeur et plusieurs autres qui ont bâti la région dans le décor du fort Richelieu. En 2006, le festival reçut une délégation de la Communauté d'agglomération du Choletais, région jumelée à la MRC du Bas-Richelieu. Pour l'occasion, le Bistro SAQ prit la forme d'un bistro français. Le fort Richelieu s'est agrandi et a présenté en images la Seigneurie de Saurel de 1713 à 1889 ainsi que le récit de contes et légendes relaté par des comédiens de la région. En 2007, le festival effectua un retour au centre-ville de Sorel-Tracy dans le cadre de sa 30e édition. Plus de 10 000 cartes d'accès furent vendues en prévente. Ce fut un succès et l'accès au centre-ville fut gratuit. Le festival s'associa avec le Festival nautique du Lac Saint-Pierre qui présenta un tournoi de pêche, une parade de bateaux et le rallye POKER RUN. Le clin d'œil à l'histoire jeta un regard du côté maritime, ce troisième volet présenta comment les chantiers de construction navale avaient transformé le visage de Sorel et ses environs.Pour la 31e édition en 2008, c'est l'animation des scènes du quadrilatère du centre-ville qui retinrent l'attention, soit les rues du Roi - Augusta - du Prince et George. L'organisation prit en charge les trois scènes de rues sur les coins les plus achalandés. Par l'achat d'une consommation dans les kiosques de rues, des cotisations financières furent versées pour financer l'évènement en raison d'une baisse dans la prévente des cartes d'accès. Un seul endroit était payant.Pour la 32e édition en 2009, c'est le Carré Royal qui retint l'attention avec un espace clôturé pour l'accès payant. En collaboration avec Tourisme Bas-Richelieu, un coin touristique fut aménagé et une navette transporta les festivaliers vers la Croisière des îles et la Maison du marais. Des départs en bateaux motorisés et en canots rabaskas furent également offerts du bassin Lanctôt au centre-ville. Un conteur faisait connaître l'histoire de la gibelotte des îles avec une exposition en images montrant ses débuts.En 2010, la 33e édition fut le retour de la scène principale au carré Royal. Un passeport photo remplaça la carte d'accès afin de faciliter les entrées et les sorties sur le site. En 2011, la 34e édition se déroula sous le thème " La gibelotte au goût du monde ". Cette édition présenta un renouveau complet avec une scène flottante sur la rivière Richelieu fit son apparition et une plage urbaine qui fut aménagée sur les quais Richelieu. Le carré Royal fut libéré de ses clôtures et le marché Richelieu devint une nouvelle terrasse où une gibelotte réinventée fut servie par le traiteur Agnus Dei.En 2012, ce fut la 35e édition avec des nouveautés, soit " Les arts de la rue " avec un mur de graffitis et " street park ". Une scène fut installée sur l'allée piétonnière et la scène flottante fut repositionnée sur le quai Richelieu. En 2013, le Festival de la gibelotte reprit sa place parmi les grands festivals d'été au Québec avec la programmation de sa 36e édition. L'animation, l'habillage de rues, et une couverture médiatique nationale attirèrent des foules records, soit un achalandage de 56% plus élevé qu'en 2010.En 2014, le Festival remporta les grands honneurs aux Grands Prix du tourisme québécois en obtenant le LAURÉAT ARGENT dans la catégorie festivals et événements touristiques avec un budget d'exploitation de plus de 1 M$. Ce prix, l'un des plus prestigieux de la soirée, fut également la plus importante reconnaissance obtenue par le Festival de la gibelotte depuis sa création il y a 37 ans. Ce Grand Prix vint couronner un printemps particulièrement faste en reconnaissances puisque le président du Festival, Denis Gagné, avait remporté le prix de l'Intervenant économique de l'année lors du 29e Gala du mérite économique. Finalement, le Festival avait également obtenu le titre de Lauréat régional dans la catégorie festivals et événements touristiques avec un budget d'exploitation de plus de 1 M$ lors du Gala des Grands Prix du tourisme québécois de la Montérégie.
Numéro d'identification du fonds ou de la collection assigné par l'établissement :
P325
Nom du centre d'archives :
Société historique Pierre-de-Saurel Inc.
Édition et responsabilité :